Feldspath, pouzzolane, sable de rivière… Sarah récolte les matières qui décorent ses pièces. Façonnées en porcelaine ou en grès, elles s’inspirent de l’eau et de la lave, de leurs mouvements, de leurs couleurs. Les éléments coulent, bullent, craquellent, mémoires de la matière en fusion. Ses objets sculptés disent l’élan, la coulée ou le goutte à goutte ; ils tourbillonnent, écument, entrent en éruption, mais aussi ondulent, dessinent des cercles ou se font mer d’huile. La terre est une “matière émotionnelle” dont Sarah interprète l’effervescence ou l’harmonie. Une spéléologie de l’intime, une invitation à la contemplation. Sarah s’est formée à l’ADEF-CFBT, à la Maison de la céramique de Dieulefit et au Centre international des métiers d’art et de la céramique.